Jochem Paap fait partie de ces rares titans dont on peut dire qu’ils ont vu naître la techno. En Europe, il fut l’un des premiers à recevoir le vent frais de Detroit et à tracer les contours de ce que sera la techno européenne. Depuis son premier EP en 1990, c’est un chemin sinueux qu’il a pris, s’aventurant pendant dix ans dans les méandres oniriques de l’IDM warpesque avant de virer dans une approche plus industrielle. On lui doit aussi deux décennies d’énergie dancefloor (son nom de scène n’est pas Speedy J pour rien), ces dix dernières années ayant été marquées par la création de son label Electric Deluxe et par une production techno surpuissante.